Festival de musique du Mont-Saint-Michel et sa baie – Via Aeterna
Spectacle, festival (concert, danse, théâtre)
Ne manquez pas ce rendez-vous incontournable pour profiter d’une programmation musicale variée dans un écrin d'exception.
-
Le dimanche 5 octobre 2025
Eglise abbatiale : 11h30, 14h30, 16h30 et 18h30
Scriptorium : 13h30, 15h30 et 17h30 -
Tarifs
De 5 € à 27 €.
Entrée gratuite pour la messe de 11h30. -
Public
Tout public
-
À noter
Ouverture des portes 30 minutes avant les concerts.
Les concerts sont d'une durée de 45 à 60 minutes sans entractes.
Prévoir 1h30 entre l'arrivée aux parkings et l'entrée dans l'enceinte de l'abbaye. - Réservez votre billet
Présentation
Initié par le groupe Bayard en partenariat avec le Département de la Manche, le CREA Folles journées, les communes de la Baie concernées, le Centre des monuments nationaux, l’Etablissement public national du Mont-Saint-Michel et toutes les entreprises et partenaires locaux, le Festival Via Aeterna clôture cette année encore sa nouvelle édition par une journée dédie à la musique au cœur de l’abbaye du Mont-Saint-Michel, le dimanche 5 octobre 2025.
Directeur artistique du festival Via Aeterna
Programme
Construire une programmation qui réponde à la fois à l’exigence d’intériorité de l’abbaye et à la joie d’être ensemble pour les Montois, les Manchois et les mélomanes du monde entier est un enjeu chaque année renouvelé pour le festival Via Aeterna.
Présidente du Centre des monuments nationaux
Deux salles de l’abbaye seront animées lors de cette journée à travers un programme musical varié proposé par le festival Via Aeterna.
Dans l’église abbatiale
- 11h30 - Messe solennelle
- 14h30 – Les Métaboles
Léo Warynski direction
“Après un rêve”
Résolument ancré dans la musique d’aujourd’hui, l’ensemble Les Métaboles dirigé par Léo Warynski tire son nom de l’œuvre d’Henri Dutilleux, Métaboles, qui évoque la capacité du chœur à se transformer au gré des répertoires. De la polyphonie de la Renaissance aux créations contemporaines, “Après un rêve” trace un parcours vocal allant de Josquin Desprez à Ondrej Adamek, en passant par Brahms, Fauré, Debussy et Ravel.
- 16h30 – Ensemble Magnétis
Blandine de Sansal mezzo-soprano
Sébastien Bouveyron violon et direction
C’est tout le génie dramatique de Vivaldi et son art de la mise en valeur d’un texte par la musique qui s’expriment à travers son célèbre Stabat Mater, méditation bouleversante qui nous plonge au cœur de la souffrance du Christ et de la Vierge Marie lors de la Crucifixion. Organisée en neuf mouvements, l’œuvre tisse d’emblée une riche trame polyphonique au sein de laquelle se déploient de magnifiques mélodies, jusqu’à la rupture introduite, dans la dernière partie, par la violence du contraste entre l’unisson des cordes cinglantes et la voix tout en douceur de la mère éplorée - à l’image du texte qui associe la mère du Christ à une “fontaine d’amour” (“fons amoris”).
- 18h30 – Concert de clôture
“Le dernier chef-d’œuvre de Mozart”
Mozart : Requiem en ré mineur K. 626
Raquel Camarinha soprano
Anne-Lise Polchlopek alto
Nicholas Scott ténor
Victor Sicard baryton
Quator Hanson quatuor à cordes
Louis-Noël Bestion de Camboulas orgue
Yoan Héreau direction et arrangement musical
Fruit d’une mystérieuse commande reçue par Mozart à la toute fin de sa vie, le célèbre Requiem a fait l’objet, après la mort du compositeur, d’une version chambriste pour quatre chanteurs, quatuor à cordes et orgue positif. Reconstituée à partir de manuscrits des XVIIIe et XIXe siècles, elle est de toute évidence assez proche de ce que le maître a pu écouter avant sa mort et recentre l’écoute sur les lignes mélodiques.
Dans le scriptorium
- 13h30 – Ensemble Ô
Laetitia Corcelle soprano et direction
“La Petite Espérance”
Œuvres de Mendelssohn, Bruckner, Hildegard von Bingen, Bach
Octuor de chanteurs polyvalents et soudés, l’Ensemble Ô dirigé par Laetitia Corcelle interprète le répertoire vocal classique sans barrière de styles ni de siècles. Explorant ici les grands chefs-d’œuvre de la musique vocale sacrée allemande, il entrelace les monodies médiévales d’Hildegard von Bingen (XIIe siècle) et les œuvres polyphoniques de trois grandes figures de la musique baroque et romantique : Bach, Mendelssohn et Bruckner. À l’ancestrale inquiétude des hommes exprimée par les Psaumes répond la vision pleine d’espérance des chants d’Hildegard, œuvres d’une étonnante vitalité, gorgées d'une nature en effervescence.
- 15h30 – Ensemble Irini
Lila Hajosi direction
“Maria Nostra”
Voyageant entre Moyen-Âge occidental, héritage byzantin et tradition chrétienne orientale, l’Ensemble vocal Irini met en lumière les différentes figures de la Vierge et de son culte, qui trouve en Méditerranée une résonance particulière. À travers des chants orthodoxes grecs, libanais, syriaques, chypriotes, des extraits du Livre Vermeil de Montserrat (XIVe siècle, Espagne) et des laudes italiennes du XIIIe siècle, d’une rive à l’autre de la “Mare nostrum”, Irini célèbre tour à tour la jeune fille en fleurs des rites païens antiques, la lamentation de la Mère, femme terrestre confrontée à la mort de son unique enfant, la Reine des cieux et la Mère universelle intercédant pour l’humanité...
- 17h30 - Diabolus in Musica
Nicolas Sansarlat direction
“Musiques à la Sainte-Chapelle”
Porté par les sonorités des instruments médiévaux, le très réputé ensemble de musique ancienne Diabolus in Musica nous invite à découvrir une œuvre restée dans l’oubli depuis près de 600 ans : la Missa Le serviteur de Guillaume Faugues, maître de chœur et chapelain à la Sainte-Chapelle de Bourges autour de 1462, et considéré comme l’inventeur de la “messe-parodie”. Probablement composée en Italie pour l’élection du Pape Pie II en 1458, cette messe polyphonique à quatre voix et huit chanteurs se distingue par une grande qualité d’écriture, et entre ici en résonance avec des motets de Philippe Basiron, élève du compositeur. Un riche programme porteur d’élévation spirituelle.