Le 160e anniversaire de la fermeture de la prison

Dès le Moyen Âge l’abbaye possédait des cachots pour enfermer les coupables jugés par l'abbé-seigneur, les chevaliers anglais de la guerre de Cent Ans puis les exilés du Roi de l’Ancien Régime. Suite à la Révolution, l'abbaye tout entière est transformée en une énorme prison capable d'accueillir jusqu'à 1200 prisonniers. Comme Victor Hugo le dit si bien « un crapaud dans un reliquaire ». Des prisonniers politiques mais aussi de droit commun y seront détenus jusqu’à sa fermeture par décret impérial en octobre 1863. 
 

La position au sommet du rocher de cette abbaye-prison et la géographie de la baie rendaient difficiles les évasions des prisonniers. Ils devaient travailler 12 à 14h par jour pour gagner nourriture et vêtements. Ateliers de tissage, de marqueterie de paille, de fabrique de chapeau de paille, de cordonnerie, de menuiserie se développaient dans les différentes salles de l’abbaye (nef de l'église, scriptorium, salle des hôtes…) et devenaient ainsi le quotidien des prisonniers. 
 

Venez (re)découvrir cette abbaye-prison lors de nos diverses manifestations à l’occasion de l’anniversaire de sa fermeture : 

• Hors-les-murs de l’abbaye à l’hôtel de ville d’Avranches, conférence publique La prison du Mont-Saint-Michel ou l’abbatiale devenue Maison Centrale, par Jérémie Halais. 
   
• Des ateliers de marqueterie de paille à l’occasion du dispositif Monument jeu d’enfant. 
   
• Des balades théâtralisées à deux voix avec Gweltaz Lesauvage.
   
• Pièce de théâtre Le dernier jour d’un condamné, d’après l'œuvre de Victor Hugo, par Adrien Capitaine - Compagnie Les Couleurs du vent.
   
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  • Bastille des Mers
  • Visites familles